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• 1842; Czekhes 1762; tchèque cezky♦ De la partie de la Tchécoslovaquie comprenant la Bohême et la Moravie, devenue indépendante en 1993 sous le nom de République tchèque. Langue, littérature tchèque. — N. Les Tchèques.♢ N. m. Le tchèque, langue du groupe slave occidental.tchèque(République) état d'Europe centrale frontalier de l'Allemagne, de la Pologne, de la Slovaquie et de l'Autriche, qui fut jusqu'en 1992 l'une des deux rép. fédérées de Tchécoslovaquie; 78 860 km²; 10 360 000 hab.; cap. Prague. Nature de l'état: rép. de type parlementaire. Langue off.: tchèque. Monnaie: koruna. Pop.: Tchèques (94 %), Slovaques (4 %). Géogr. - Pays continental, la Rép. tchèque se partage en deux ensembles. à l'O., la Bohême est un quadrilatère de vieux massifs boisés (Sumava, monts Métallifères, Sudètes, collines de Moravie), encadrant le bassin de l'Elbe et la région de Prague. à l'E., le couloir de Moravie, fertile et peuplé, relie les pays du Danube à l'Europe du N. La pop. est en majorité citadine; son taux de croissance est très faible. écon. - (V. Tchécoslovaquie.) Après la rupture avec la Slovaquie, la Rép. tchèque s'est résolument tournée vers l'Ouest, notam. vers l'Allemagne, princ. investisseur étranger. En 1995, on a parlé à son sujet de "miracle économique". Mais, en 1997, la situation économique s'est dégradée, le Premier ministre a dû dévaluer la koruna et procéder à de sévères coupes dans le budget. Hist. - La montée du nationalisme slovaque en Tchécoslovaquie (devenue Rép. fédérative tchèque et slovaque en avril 1990) entraîna en juin 1992 des négociations entre les dirigeants slovaque (Vladimir Meciar) et tchèque (Vaclav Klaus) qui ont abouti, le 1er janv. 1993, à la partition de la Tchécoslovaquie en deux états: la rép. de Slovaquie et la Rép. tchèque. V. Havel est élu président de la nouvelle République, mais le Premier ministre Vaclav Klaus détient l'essentiel des pouvoirs. Aux élections législatives de 1996, la droite, menée par V. Klaus, a été privée d'une majorité au Parlement par la poussée des sociaux-démocrates. En nov. 1997, Klaus a dû démissionner et Havel a nommé Premier ministre le gouverneur de la Banque centrale, Josef Tossvaky. Cette m. année 1997, la Rép. tchèque a intégré l'OTAN. En janv. 1998, les princ. partis se sont entendus, afin de régler la crise polit., pour organiser des élections anticipées en juin 1998.————————tchèqueadj. et n.d1./d adj. De la République tchèque.|| Subst. Habitant de la Rép. tchèque.d2./d n. m. Le tchèque: la langue slave qui est la langue officielle de la République tchèque.⇒TCHÈQUE, adj. et subst.A. — 1. [Avant 1918] (Celui, celle) qui habite la région formée par la Bohême, et la Moravie-Silésie ou qui en est originaire. Marie-Madeleine (...). Il y aurait beaucoup à dire sur cette belle adorante (...). On la retrouve en Provence, en Catalogne, en Italie (...) et chez les Tchèques (FRANCE, Vie littér., 1892, p. 91).— [En parlant d'une collectivité] Le retour à un régime libéral, en Autriche, après l'absolutisme de Bach, avait permis au peuple tchèque d'accomplir très rapidement, en tous les domaines, d'immenses progrès qui le mirent au premier plan des slaves (Arts et litt., 1936, p. 50-4).2. [Après 1918] (Celui, celle) qui habite la partie de la Tchécoslovaquie formée par la Bohême et la Moravie-Silésie ou qui en est originaire. En 1914, le tchèque A. Zarek obtint des oscillations avec la diode de Hull (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1946, p. 279).— Empl. adj. Qui concerne la tchécoslovaquie. Printemps tchèque. V. printemps C 2 ex. Le Point.B. — Subst. masc. sing., LING. Langue du groupe slave occidental. Dans cette déclinaison chaque cas a sa désinence. Mais aujourd'hui les voyelles « faibles » (...), représentants slaves de (...) indo-européen, ont disparu; d'où en tchèque, par exemple, slovo, slovem, Slova, slov (SAUSS. 1916, p. 123). L'œuvre capitale de la prose tchèque d'avant-guerre, en ces récits de Malà Strana, parus en 1878, où, en une langue qui reste encore de nos jours le modèle classique du tchèque moderne, Jean Neruda (1834-1891) fait vivre toute une galerie de petites gens de Prague (Arts en litt.1936, p. 50-6).— Empl. adj. V. bohémien A ex. de Mérimée.Prononc. et Orth.: [
]. Att. ds Ac dep. 1878. Étymol. et Hist. 1841 subst. masc. ling. et géogr. tchekhe (P. LEROUX, Encyclop. nouv., t. 8, p. 167, s.v. slaves); 1842 tchèque (Ac. Compl.). Empr. au tch.
« un Tchèque »,
(jazyk) « (langue) tchèque », v. aussi Lang. Monde, p. 67. Fréq. abs. littér.: 44.
tchèque [tʃɛk] adj. et n.ÉTYM. 1846; tchèque cezky.❖♦ De la partie de la Tchécoslovaquie comprenant la Bohême et la Moravie-Silésie. || Langue, littérature tchèque. — N. || Un, une Tchèque.♦ N. m. || Le tchèque, langue du groupe slave occidental (→ Librairie, cit. 4).➪ tableau Classification des langues.❖COMP. Tchécoslovaque.
Encyclopédie Universelle. 2012.